Sports
Jeunesse sportive de Kabylie JSK
source wikipedia:
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Généralités | ||||
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Nom complet | Jeunesse sportive de Kabylie | |||
Surnom(s) | J.S.K La JS Kabylie Les Canaris Les Lions du Djurdjura |
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Autre(s) nom(s) | RC Tizi-Ouzou (1926-1946) JS Kawkabi (1974-1977) JE Tizi-Ouzou (1977-1989) |
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Fondation | RCTO en 1928 JSK depuis le 2 août 19461 (65 ans) |
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Statut professionnel |
depuis le 20 août 2010 | |||
Couleurs | Jaune et Vert | |||
Stade(s) | Stade du 1er novembre 1954 (25 000 places) |
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Siège | Stade du 1er novembre 1954 15000 - Tizi Ouzou |
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Championnat actuel |
Ligue 1 | |||
Président | Mohand Cherif Hannachi (depuis 1993) |
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Entraîneur | Mourad Karouf (depuis 2012) |
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Joueur le plus capé | Mouloud Iboud (???) | |||
Meilleur buteur | Nacer Bouiche (179) | |||
Palmarès principal | ||||
National2 | Championnat d'Algérie (14) Coupe d'Algérie (5) Supercoupe d'Algérie (1) |
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International2 | Ligue des champions (2) Coupe des coupes (1) Coupe de la CAF (3) Supercoupe d'Afrique (1)A 1 |
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Maillots | ||||
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Actualités | ||||
Pour la saison en cours, voir : Saison 2011-2012 de la Jeunesse sportive de Kabylie |
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Dernière mise à jour : 26 décembre 2011. | ||||
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La Jeunesse sportive de Kabylie (en kabyle : Ilmezyen n w addal n leqvayel, acronyme en caractères tifinagh : ⵊⵙ2ⵇA 2 ; en arabe : شبيبة القبائل), couramment abrégé en JS Kabylie ou JSK, est un club de football algérien fondé officiellement en 1946. La JSK est créée sur les bases du Rapide Club de Tizi-Ouzou, fondé en 1926. Affiliée à la Fédération Française de Football Association FFFA, elle dispute ses premières compétitions officielles à partir de 1946 au sein de la Ligue d'Alger de Football Association (LAFA).
Le club obtient alors le statut de semi-professionnel lorsqu'il accède en Nationale Une en 1969 et s’impose alors comme un des meilleurs clubs algériens. Depuis 2010, le club a le statut de professionnel suite à une réforme du championnat3. Le club gagne son premier championnat d'Algérie quatre ans seulement après son accession en 1973. La JSK conserve son titre la saison suivante.
12 autres titres de champion d'Algérie suivront, le dernier étant acquis en 2008. La JSK a également remporté cinq coupes d'Algérie, et une supercoupe d'Algérie. La première en 1977. Lors de cette même saison, les jaune et vert gagnent également le championnat d'Algérie, ainsi le club réalise son premier doublé coupe-championnat, un second suivra en 1986.
Les « verts et jaunes » s'imposent ensuite sur le plan continental en remportant deux coupes des clubs champions en 1981 et 1990. Le club remporte également la coupe des coupes en 1995. La JSK a également gagné trois coupes de la CAF d'affilée en 2000, 2001 et 2002. Seul le club égyptien d'Al Ahly a réussi pareil exploit en Afrique avec la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe de football en 1984, 1985 et 1986.
La JS Kabylie n'a jamais connu la relégation depuis son accession en première division en 1969.
Notamment du fait que son nom porte le mot « Kabylie », le club est considéré comme le porte-drapeau des idées politico-culturelles de la région de la Kabylie4. Le club a porté plusieurs noms durant son existence comme la « Jamiat Sari' Kawkabi » de 1974 à 1977, et la « Jeunesse électronique de Tizi-Ouzou » de 1977 à 1989.
Repères historiques
1928-1946 : Une naissance difficile
Un club à l'origine d'un projet, considéré comme l'ancêtre de la Jeunesse sportive de Kabylie, fut fondé en 1928 par l'avocat maître Sidi Saïd Hanafi; il portait alors le nom de Rapide Club de Tizi-Ouzou5. La création de ce club avait pour but de constituer un club omnisports musulman autre que l'Olympique de Tizi-Ouzou (club colon) dans l'agglomération de Tizi-Ouzou, comme cela existait ailleurs dans d'autres villes d'Algérie où clubs colons et musulmans coexistaient. Malheureusement celui-ci ne disposait pas des conditions légales pour exister et fut contraint d'être dissout. Il faut savoir qu'à cette époque tous les clubs de football qu'ils soient colons ou musulmans, que se soit en métropole ou dans les territoires d'outre-mers, étaient tous des associations sportives. Celles-ci étaient donc régies par la loi de 1901, sur les associations en France, que le Rapide ne respectait pas. Le projet fut donc interrompu en raison de cette loi pendant un certain temps.
Le contexte historique et politique de cette époque ne permit pas au club de se reconstituer dans les années trente. La France déclara la guerre contre l'Allemagne Nazie, la mobilisation générale fut décrétée et les compétitions sportives s'arrêtèrent. Dans ces conditions la création d'un club était donc chose impossible. Il faudra d'ailleurs attendre la fin de ce conflit qui trouva son terme dans ce que l'histoire aura retenu de Drôle de guerre, avec la signature d'un armistice, pour voir de nouveau la vie reprendre son cours ainsi que les compétitions sportives.
Durant l'année 1943, malgré l'occupation allemande en France, Maître Sidi Saïd Hanafi relança le projet avec l'aide d'anciens joueurs musulmans du Rapide Club de Tizi-Ouzou et de l'Olympique de Tizi-Ouzou6, en effectuant des démarches pour la demande d'affiliation à la Fédération Française de Football Association. Le club devait alors se séparer de son ancien nom et Sidi Saïd Hanafi proposa de « se défaire de la ville de Tizi-Ouzou et opter pour une portée plus large »; avec le nom de Association Sportive de Kabylie. Malheureusement le décès du père fondateur survint moins d'un an après ses démarches un certain 17 septembre 1944, qui entraîna à nouveau la suspension de la procédure.
Entre temps la vie continua son cours comme celui de l'histoire avec la libération de Paris le 25 août 1944 et la fin officiel du conflit avec l'Allemagne, les 7 mai 1945 et 8 mai 1945 avec la capitulation de celle-ci par la signature de deux actes de reddition. Un autre évènement intervint qu'il est utile de rappeler pour comprendre la création de ce club. À la mort donc de Maître Sidi Saïd Hanafi, le projet fut repris par un groupe d'anciens joueurs de l'Olympique de Tizi-Ouzou, qui tenteront d'achever les dispositions d'affiliationA 3. Cependant un évènement majeure survint le 8 mai 1945 en Algérie, précisément à Sétif, Guelma et Kherrata qui retarda à nouveau la création de ce club. En effet, alors qu’une fête de célébration fut organisée pour la fin de la guerre, des militants nationalistes algériens se joignirent à la foule. Un policier tuera un jeune garçon qui portait un drapeau de l’Algérie, ce qui déclenchera des émeutes entre musulmans et colons. L'intervention de l'armée sera lourde de conséquence avec environ 17000 morts et 20000 blessés A 4. Moins d'une semaine après, le 14 mai 1945, Un arrêté sera promulgué dans lequel une interdiction est décrété à tout musulman de créer une association sportive ou autre; car des militants nationalistes de la C.A.R.N.A (Comité d’Action Révolutionnaire Nord Africain) entre autres avaient infiltré les différentes associations sportives ou autres pour promouvoir l’idée d’indépendance, suite aux événements survenus à Sétif; auquel cas il sera aussitôt assimilé à un complot visant la sûreté de l’État. Finalement, afin de calmer les esprits le 20 janvier 1946, l’interdiction sera levé aux musulmans de créer des associations, et par ce geste l'administration coloniale tenta de ramener l'ordre et d'apaiser les tensions au sein du pays.
Enfin après toutes ces différentes interruptions liées au contexte historique et politique de l'époque, le 2 août 1946A 5, le club est officiellement fondé avec le nom de Jeunesse sportive de Kabylie, après avoir rejeter ceux de Association Sportive de Kabylie et de Union Sportive Musulmane de Tizi-Ouzou et débutera la compétition par la Troisième Division de la Ligue d'Alger de Football Association, l'équivalent de septième division française de l'époque. Autre fait important, la commune de Tizi-Ouzou refusa de subventionner le jeune club à ses débuts préférant aider le club colon de l'Olympique de Tizi-Ouzou plus ancien et déjà quarantenaire dans cette ville. Finalement le club se tourna vers la population indigène locale, qui l'aida A 6, de mêmes que des clubs de football musulmans (USMA,MCA et WRBA 7 notamment) qui permetteront à la Jeunesse sportive de Kabylie de jouer son premier match officiel le 13 octobre 1946 en Troisième Divison7,8. L'année 1946 vit donc les débuts du club en compétition à Tizi-Ouzou au stade Arsène Weinmann, qui débuta dans un contexte particulier car il s'agissait de la première saison depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, après des années de critériums régionaux.
1946-1954 : Les débuts
La saison 1946-1947 de la Ligue d'Alger de Football Association fut une saison charnière. Celle-ci marqua la fin des critériums de guerre pour un retour à la normal; mais aussi de l'entrée en lice de la Jeunesse sportive de Kabylie en compétition sportive. Afin de comprendre les débuts sportifs du club il est utile de rappeler un peu le contexte sportif particulier de la ligue en début de saison. En effet, le "Bureau de la Ligue" lors d'une réunion durant le mois d'août 1946 et après mûre reflexion décida des dispositions suivantes pour l'organisation de la saison. Tout d'abord afin de rompre définitivement avec ces critériums de guerre, le Bureau reconsidéra la situation de tous les clubs existants avant la guerre et décida de la composition des divisions avec les nouveaux venus dont fait partie la JSK. Pour rappel lorsque la France déclara la guerre à l'Allemagne Nazie, la mobilisation générale fut décrétée et toutes les compétitions sportives en Afrique du Nord que se soit au niveau régionale ou inter-régionale s'arrêtèrent. À la reddition de la France, les compétitions de football au niveau régionale reprirent à l'exception des plus grandes de niveau inter-régionale qu'étaient le Championnat d'Afrique du Nord et la Coupe d'Afrique du Nord. Le Bureau de la Ligue d'Alger décida donc de la composition de chacune des divisions; soit dix club en Division Honneur, dix huit clubs en Première Division (deux groupes de neuf); seize clubs de Deuxième Division; quand à la Troisième division tous les autres clubs (
Le club, affilié à la FFFA, fait son entrée dans l’histoire du football algérien. Comme le prévoit le règlement, la JSK est intégrée à la troisième division de la Ligue d'Alger, l'équivalent de la septième division algérienne. Lors de sa première saison d’existence, le club finit 3e de son championnat, ce qui lui permet de monter en deuxième division de la ligue d'Alger10. Lors de la saison 1947-1948, la JSK assure son maintien11. En 1948-1949, le club parvient à gagner son groupe et se qualifie donc pour les barrages inter-groupes afin d'accéder en deuxième division. Qualifié en compagnie du Widad Adabi Boufarik, du GS Hydra et de l'OM Saint-Eugénois, la JSK doit éviter la dernière place de cette poule afin de monter en première division d'Alger. En perdant à chacun de ses 3 matchs, la JSK n'accède pas à l'échelon supérieur et reste donc en seconde division d'Alger12.
La saison suivante, le club s'adjuge encore le titre de champion de groupe qui lui permet d'arriver au même stade que la saison passée. Cette fois-ci le club finit premier de sa poule (1 victoire et 1 nul) et est sacré champion. La JSK accède donc en division une13. La première saison en 1re division d'Alger est conclue par une deuxième place en championnat, ce qui permet au club de disputer des barrages de montée qui sont finalement infructueux. Deux saisons sans relief s'ensuivent, avant la montée en catégorie pré-honneur obtenue lors de la saison 1953-1954 grâce au titre de champion de division une14. La guerre d'indépendance de l'Algérie entraîne l'interruption de toutes les compétitions sportives.
1962-1969 : Après la Guerre d'Algérie, vers la première division
Au lendemain de l'indépendance en Algérie, les associations sportives reprennent le chemin des terrains15. Le Championnat d'Algérie de football est créé. Néanmoins les clubs algériens doivent reprendre la compétition à leurs niveaux respectifs. La JSK reprend donc la compétition en catégorie pré-honneur, durant la saison 1962-196316. Cette dernière est remportée par la JSK durant sa première saison à ce niveau17. La JSK accède donc en division d'honneur. Elle met trois années à remporter le titre de la division d'honneur (troisième division 1968-1969), ce qui lui permet d'accéder en nationale deux18. La JSK dispute donc le nationale deux en 1968-1969. Dès sa première saison, le club couronné du titre de champion accède à la première division du championnat d'Algérie de football durant la saison 1969-197019, pour ensuite ne plus la quitter jusqu'à aujourd'hui20.
1969-1977 : Les premiers titres
Pour sa première apparition en première division, la JSK réalise un parcours honorable en terminant à la sixième place. Lors de la saison 1972-1973, pour sa 4e saison dans l'élite21, la JSK gagne son premier titre de champion d'Algérie. Le club est ensuite renommé Jamiat Sari' Kawkabi par le président de l'époque, Houari Boumédiène. La saison suivante, la JSK est sacrée championne d'Algérie pour la deuxième fois consécutive. Les deux saisons suivantes sont mitigées, avec une septième place en 1974-1975 et une troisième place en 1975-1976. La saison 1976-1977 voit le club reprendre le titre de champion d'Algérie. L'attaquant Mokrane Baïleche termine meilleur buteur de la compétition avec vingt buts. Le club réalise par la même occasion son premier doublé coupe-championnat.
1977-1989 : L'ère Khalef et Zywotko
Pendant la saison 1977-197822, l'équipe change une nouvelle fois de nom, pour être nommée cette fois ci Jeunesse Électronique de Tizi-Ouzou. Cette saison se termine à la 2e place du championnat et marque les débuts du tandem Mahieddine Khalef - Stefan Zywotko. Suite à son titre de champion lors de la saison 1976-1977, la JSK dispute pour la première fois une coupe internationale de clubs. Elle s'inclinera en quart de finale de la Coupe des clubs champions africains face au club congolais de l'AS Vita Club. La saison 1978-1979 se termine sur une double déception, puisque la JSK finit 2e du championnat et finaliste de la coupe d'Algérie. Lors de la saison 1979-198023, la JE Tizi Ouzou (JSK) termine à la première place du championnat, devenant champion d'Algérie de football pour la quatrième fois de son histoire.
En 1980, le club se déplace du stade Oukil Ramdane vers le stade du 1er novembre 1954. La première saison dans ce nouveau stade se termine par une seconde place. Pendant la saison 1981-198224 la JSK (qui se nomme toujours à cette époque JE Tizi-Ouzou), termine la saison à la première place du classement. Ce titre de champion s'accompagne de la Coupe d'Afrique des clubs champions gagnée sans perdre un match25. Le club rejoint donc son rival du MC Alger, seul autre club algérien vainqueur de cette compétition africaine (l'ES Sétif la gagnera en 1988), et réalise le doublé Ligue des champions-Championnat.
En 1982, de par son statut de championne d'Afrique en 1981, le club reçoit une invitation à participer au Tournoi de la Fraternité en Côte d'Ivoire. La JSK gagne ce trophée en disposant en finale de l'Union Douala, club camerounais vainqueur de la coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes sur le score de 2-2 après prolongations, 5 tirs au but à 426. Ce trophée est considéré comme une Supercoupe d'Afrique non-officielle, car cette dernière a vu le jour en 1992. Elle est organisée par la CAF.
La défense de son titre de champion d'Afrique sera infructueuse car la JSK s'inclinera dès son entrée en lice face au club soudanais d'Al-Hilal FC. Au niveau national, L'année suivante27, le club réussit pour la 2e fois de l'histoire à conserver son titre de champion d'Algérie. C'est le sixième titre du club. Après une 3e place en 1984, la JSK redevient championne pour la septième fois de son histoire28. L'année 198629 se termine par un nouveau titre avec 98 points au compteur. Le club remporte aussi la Coupe d'Algérie, et Naçer Bouiche finit meilleur buteur du championnat pour la deuxième fois de sa carrière avec 36 buts, record inégalé à ce jour. Suivent deux saisons sans titres, achevées aux 6e et 2e places. Pour leur dernière année ensemble, les deux techniciens gagnent un nouveau titre de champion30.
Après une longue cohabitation de 12 ans, le duo d'entraîneurs Mahieddine Khalef et Stefan Zywotko se retirent mais restent au club en tant que conseillers. Durant leur passage commun à la tête de la JSK, le club a gagné 6 championnats, 1 coupe nationale et 1 ligue des champions. En championnat, la JSK n'a fini qu'une seule fois hors du podium durant ces 12 saisons.
1989-1996 : L'après Khalef et Zywotko
Le club conserve son titre lors de la saison 1989-199031, et devient double champion d'Algérie de football pour la quatrième fois de son histoire. C'est son dixième titre de champion. À noter également que, lors de cette saison, la coupe d'Algérie de football n'est pas organisée. La saison 1990-199132 s'achève par une quatrième place du championnat et par une finale de coupe perdue face à l'USM Bel-Abbès. La JSK réalise parallèlement une belle en compétition africaine en gagnant pour la deuxième fois de son histoire la Coupe d'Afrique des clubs champions 1990 aux tirs au but face au club zambien des Nkana Red Devils33. C'est pour l'instant le seul club algérien à avoir remporté deux fois la prestigieuse Coupe d'Afrique des clubs champions.
Le championnat 1991-199234 est catastrophique pour la JSK qui finit 13e et premier non-relégable. Le club remporte tout de même durant cette saison-là sa troisième Coupe d'Algérie. Durant la saison 1992-199335, la JSK s'adjuge un nouveau trophée national dans son palmarès, à savoir sa première et seule à ce jour Supercoupe d'Algérie de football. Côté africain, elle participe pour la toute première fois à la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes. Le club réalise un parcours honorable dans cette compétition en échouant en quart de finale. La saison 1993-199436 est conclue à la troisième place du classement. Le club conserve la Coupe d'Algérie (il n'y avait pas eu de coupe la saison précédente). L'année 1994-199537 voit l'arrivée d'un nouveau président à la JSK, Mohand Cherif Hannachi, qui fait confiance au duo Djaâfar Harouni-Djamel Menad. La JSK remporte cette saison-là pour la première et dernière fois de son histoire (étant donné que cette compétition n'existe plus), la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes (C2). Il s'agit du premier et seul club algérien a remporter ce trophée africain. Elle dispute également pour la première fois de son histoire, la Supercoupe de la CAF, (match opposant à l'époque le vainqueur de la Coupe des clubs champions au vainqueur de la Coupe des vainqueurs de coupe). Elle dispute cette compétition face au club sud-africain de l'Orlando Pirates, vainqueur de la Coupe des clubs champions africains 1995. Malheureusement elle s'inclinera à l'extérieur sur le score d'un but à zéro. Son titre de champion, l'autorise à jouer la Coupe d'Afrique des clubs champions, où l'équipe parvient en demi-finale, mais échoue face à l'équipe nigériane du Shooting Stars FC.
1996-2000 : Quelques difficultés
Kamel Mouassa est nommé entraîneur au départ de la saison 1996-199738. Le club finit 8e. La saison suivante, le championnat du championnat de football algérien se déroule sous forme de poule. En finissant 2e de la sienne, la JSK ne dispute pas la finale du championnat39. L'année suivante 1998-199940, le club finit à la deuxième place. Seule consolation, le joueur Farid Ghazi termine meilleur buteur du championnat avec un total de dix-neuf buts. Le club échoue aussi lors de la finale de la Coupe d'Algérie face à l'USM Alger. En (1999-200041), l'entraîneur de la JSK Kamel Mouassa est remplacé par le Bulgare Janko Guelov. Celui-ci emmène la JSK à une décevante sixième place. En Coupe d'Algérie, malgré un bon parcours, le club s'arrête en demi-finale.
2000-2003 : Les 3 coupes de la CAF consécutives
L'entraîneur bulgare est remercié avant la saison 2000-200142 et Nedjmeddine Belayachi le remplace alors que la JSK en quart de finale de la Coupe de la CAF. La JSK dispose à ce stade de la compétition du club tunisien de l'Étoile du Sahel (victoire 4-1 aux tirs au but en Tunisie, chacun ayant gagné 1-0 à domicile) et élimine en demi-finale le club nigérian du Heratland. La finale oppose donc la JSK au club égyptien de l'Ismaily SC. Le 1er décembre 2000, suite à deux matchs nuls, un but partout à l'aller en Égypte puis 0-0 à Alger, la JSK remporte la première Coupe de la CAF de son histoire grâce à la règle des buts inscrits à l'extérieur. Il s'agit de la première C3 remportée par un club algérien. La saison suivante, 2001-200243, marque un nouveau changement à la barre technique avec le retour de Kamel Mouassa qui réussit avec l'équipe l'exploit de conserver son titre africain de Coupe de la CAF. En 2002-200344, le technicien français Jean-Yves Chay est choisi pour diriger l'équipe cette saison. Le club remporte durant cette saison pour la troisième fois consécutivement la C3, cette fois-ci face au club camerounais du Tonnerre Yaoundé. Durant, cette période le Championnat d'Algérie est un peu délaissé car la JSK ne le gagne pas en finissant respectivement 3e en 2001, 2e en 2002 et 4e en 2003.
2004- : Le renouveau national
Forte de son titre de vainqueur de la Coupe de la CAF 2003, la JSK participe à l'édition de 2004, mais s'incline cette fois-ci dès les quarts-de-finale face au Cotonsport Garoua, cependant, après neuf ans d'attente, la JSK reconquiert le championnat d'Algérie de football45. La JSK rate le doublé en échouant face à l'USM Alger en finale de la Coupe d'Algérie de football cinq tirs aux buts à quatre (0-0 dans le temps réglementaire). La saison 2004-200546 voit deux duos d'entraîneurs se succéder à la tête du club (Kamel Mouassa et Moussa Saïb puis Christian Coste et Kamel Aouis), et l'équipe termine dauphine de l'USM Alger en championnat. Lors de la saison 2005-200647, le club se hisse en phase des poules de la Ligue des champions de la CAF48, pour la première fois dans le système Ligue des champions, mais ne parvient pas à accéder aux demi-finales. Cette saison connait aussi un nouveau titre de champion d'Algérie pour la JSK, son 13e titre. Hamid Berguiga est pour la seconde fois d'affilée meilleur buteur du championnat avec dix-huit buts à son compteur. Le saison suivante, le club termine à la deuxième place du podium, et est éliminé en demi-finale de la coupe d'Algérie par l'USM Alger.
La saison 2007-200849 est une bonne saison pour la JSK, puisque la seule équipe capable de lui tenir la dragée haute en championnat sera le champion sortant du dernier exercice, l'ES Sétif. Le suspense du championnat reste entier, tant ces deux équipes sont proches l'une de l'autre tout au long de la saison. Finalement, un match perdu sur tapis vert par l'ES Sétif, pour avoir refusé de jouer un match contre la JS Kabylie, marque un tournant décisif dans la saison50. Cela permet à la JSK de décrocher son 14e titre de champion d'Algérie51. Une nouvelle fois, un joueur du club termine meilleur buteur de la saison. Il s'agit de Nabil Hemani avec un total personnel de 16 buts. Autre fait marquant de cette saison, la Kabylie est au sommet du football algérien avec une victoire en Coupe d'Algérie de football de l'autre club kabyle la JSMB. Cela augure une Supercoupe d'Algérie de football entre ces deux formations, pour un derby kabyle inédit à ce niveau national, qui n'est finalement pas disputé à cause des travaux sur le terrain du stade du 5 juillet 1962, mais aussi car la JSK joue la Ligue des Champions avec un calendrier particulièrement chargé et refuse donc de participer à cette compétition. Les deux formations font donc l'impasse sur ce trophée d'un commun accord.
Battu en 8e de finale de la Ligue des Champions, la JSK est reversée en Coupe de la CAF, passe un tour, mais échoue à se qualifier en finale lors du tour de poules. Durant la saison 2008-200953, la JSK obtient la troisième place de la Coupe nord-africaine des clubs champions 2008 en réalisant un match nul face au club libyien Al Ittihad Tripoli. Cependant, et malgré un début de saison catastrophique, la JS Kabylie termine la saison 2008-2009 à la deuxième place du championnat pour la dixième fois de son histoire. Cette remontée n'est possible qu'au terme d'une série de onze matchs consécutifs sans défaite.
La JSK, durant la saison 2009-201054, obtient des places d'honneur mais ne gagne aucun trophée (3e en championnat, demi-finaliste de la Coupe d'Algérie et demi-finaliste de la Ligue des champions de la CAF). En 2011, la JSK remporte sa 5e Coupe d'Algérie, 17 ans après la quatrième.
Palmarès et records
Palmarès et statistiques
La JS Kabylie est l'équipe la plus titrée d'Algérie. Son palmarès complet est le suivant :
Compétitions nationales | Compétitions internationales |
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Compétitions africaines
Compétitions nord-africaines
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Compétitions féminines | Compétitions de jeunes |
Équipe Féminine 55 |
Équipe Junior
Équipe Cadette
Équipe Minime57
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Distinctions honorifiques | Autres compétitions |
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Bilan de la JS Kabylie en compétitions de l'époque coloniale du 13 octobre 1946 au 11 mars 1956A 14 (Résultats mis à jour en fonction des dernières recherches effectuées sur l'époque coloniale.)
Championnat | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
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Division HonneurA 15 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Division Promotion HonneurA 16 | 2 | 0 | 39 | 12 | 10 | 17 | 68 | 72 | -4 |
Première DivisionA 17 | 4 | 1 | 81 | 38 | 22 | 20 | 153 | 93 | +60 |
Deuxième DivisionA 18 | 3 | 1 | 48 | 36 | 5 | 7 | 20 | 15 | +5 |
Troisième DivisionA 19 | 1 | 0 | 16 | 13 | 2 | 1 | 53 | 18 | +35 |
Total | 10 | 2 | 184 | 99 | 39 | 45 | 294 | 198 | +96 |
Coupes nationales | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
Coupe Edmond ForconiA 20 | 8 | 0 | 27 | 17 | 2 | 8 | 75 | 52 | +23 |
Coupe de FranceA 21 | 2 | 0 | 2 | 0 | 0 | 2 | 2 | 1 | 1 |
Coupe d'Algérie (époque coloniale) A 22 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total | 10 | 0 | 29 | 17 | 2 | 10 | 77 | 53 | +24 |
Compétitions nord-africaine | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
Coupe d'Afrique du Nord A 23 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Championnat d'Afrique du Nord A 24 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total Général | 20 | 2 | 213 | 116 | 41 | 55 | 371 | 251 | +120 |
La JSK créer officiellement en 1946, fait son entrée dans la compétition en Troisième Division et disputa son premier match officiel le 13 octobre 1946. Affiliée à la fois à la Fédération Française de Football Association et la Ligue d'Alger de Football Association, elle participa à toutes les compétitions possibles en Algérie régies par ces deux organismes. La JSK n'a gagné qu'un seul titre durant cette période, il s'agit d'un titre de champion de Deuxième Division acquis à l'issue de la saison 1949-1950. Figure aussi dans son palmarès un titre non officiel de champion de Première Division lorsque l'équipe accéda en Division Promotion Honneur. Enfin la JSK disputera son dernier match le 11 mars 1956 et cessera toutes ses activités suite à l'appel du FLN.
Bilan de la JS Kabylie en championnat et coupes à partir de 1962A 25 (Résultats mis à jour jusqu'à la saison 2010-2011 pour le championnat, saison 2010-2011 pour la coupe d'Algérie, et jusqu'en 2011 pour les coupes internationales)
Championnat | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Division 1 / National I | 42 | 14 | 1237 | 586 | 344 | 307 | 1700 | 1049 | +651 |
Division 2 / Nationale II | 1 | 1 | 22 | 12 | 7 | 3 | 39 | 13 | +26 |
Division 3 | 5 | 1 | 129 | 65 | 39 | 25 | 212 | 131 | +81 |
Division 4 | 1 | 1 | 18 | 13 | 3 | 2 | 50 | 15 | +35 |
Total | 49 | 17 | 1406 | 676 | 393 | 337 | 2001 | 1208 | +793 |
Coupes nationales | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
Coupe d'Algérie | 47 | 5 | 172 | 129 | 0 | 43 | 148 | 81 | 67 |
Supercoupe d'Algérie | 4 | 1 | 4 | 1 | 0 | 3 | 5 | 6 | -1 |
Coupe de la Ligue | 1 | 0 | 9 | 1 | 5 | 3 | 6 | 8 | -2 |
Total | 47 | 6 | 185 | 131 | 5 | 49 | 159 | 95 | +64 |
Coupes d'Afrique de la CAF | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
Coupe des clubs champions/Ligue des Champions de la CAF | 15 | 2 | 100 | 53 | 16 | 31 | 133 | 81 | +52 |
Coupe des coupes | 2 | 1 | 14 | 8 | 1 | 5 | 27 | 17 | +10 |
Coupe de la CAF/Coupe de la confédération | 6 | 3 | 50 | 22 | 10 | 18 | 56 | 45 | +11 |
Supercoupe de la CAF | 2 | 1 | 2 | 1 | 0 | 1 | 5 | 5 | 0 |
Total | 25 | 7 | 166 | 84 | 27 | 55 | 221 | 148 | +73 |
Coupes d'Afrique du Nord de l'UNAF | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
Coupe nord-africaine des clubs champions | 1 | 0 | 3 | 0 | 2 | 1 | 2 | 3 | -1 |
Coupe du Maghreb des clubs champions | 1 | 0 | 2 | 1 | 0 | 1 | 0 | 2 | -2 |
Total | 2 | 0 | 5 | 1 | 2 | 2 | 2 | 5 | -3 |
Coupes arabes de l'UAFA | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
Ligue des champions arabes | 3 | 0 | 16 | 7 | 5 | 4 | 19 | 18 | +1 |
Total | 3 | 0 | 16 | 7 | 5 | 4 | 19 | 18 | +1 |
Total Général | 49 | 29 | 1777 | 898 | 432 | 447 | 2397 | 1470 | +927 |
La JS Kabylie fait son entrée dans le championnat d'Algérie de football en première division lors de la saison 1969-1970, et y est restée jusqu'à ce jour. Elle a disputé la totalité des saisons en première division depuis son entrée en 1969, soit quarante et une saisons, ce qui fait d'elle le cinquième club le plus capé dans cette compétition. Le club du Djurdjura est le plus titré d'Algérie avec quatorze victoires en championnat.
La JSK remporte cinq fois la Coupe d'Algérie en (1977, 1986, 1992, 1994 et 2011) en quarante-six éditions, dont deux fois lors d'un doublé Coupe-Championnat. Elle s'incline également à quatre reprises en finale.
Pour la Supercoupe d'Algérie de football, la JS Kabylie participe à quatre finales sur cinq possibles et n'en remporte qu'une seule en 1992. C'est la seule édition où elle participe en tant que vainqueur de la Coupe d'Algérie. Paradoxalement, toutes les défaites en Supercoupe d'Algérie de football l'ont été en tant que champion d'Algérie.
À noter, une double participation C1-C3 durant l'année 2008.
Records
La Jeunesse sportive de Kabylie accumule plusieurs records en Algérie et en Afrique depuis sa création. La JSK est le meilleur club algérien du XXe siècle (le 13e africain) selon l'IFFHS67. La JSK fait également partie selon le classement de la CAF dans le Top 10 des meilleurs clubs Africains du XXe siècle 68. Aussi, la JSK est considéré comme le 7e meilleur Club Africain de la décennie (2001-2010) selon l'IFFHS 69.
Sur le plan africain, la JSK est le seul club algérien à remporter la Coupe des coupes, en 1995, mais c'est le second à parvenir en finale, après le NA Hussein Dey, en 1978. C'est également le club algérien qui dispute le plus grand nombre de finales africaines (neuf en 1981, 1982, 1990, 1995, 1996, 2000, 2001 et 2002, plus une maghrébine, en 1974).
La JS Kabylie, en comptant la coupe Maghrébine et la Supercoupe d'Afrique, ne perd que deux finales internationales et en remporte sept.
La JS Kabylie détient un autre record africain : trois Coupes de la confédération d'affilée (2000, 2001 et 2002). C'est également un record mondial car il s'agit de la seule équipe à avoir remporté la C3 (la troisième compétition de club) de son continent trois fois de suite.
La JSK participe à la première édition de la Coupe d'Algérie de football et participe au Championnat d'Algérie de football depuis son accession en première division lors de la saison 1968-1969 du Championnat d'Algérie de football D2. Elle est le premier club kabyle à avoir remporté la Coupe d'Algérie de football. Elle détient la 5e meilleure performance de la compétition avec cinq titres remportés (le dernier en 2011 contre l'USM El Harrach). Les neuf finales disputées au total dans cette compétition font que la JSK détient la 2e meilleure performance historique de cette épreuve. L'USM Alger détient les deux records de cette compétition avec 16 finales et 7 victoires (co-recordman avec l'ES Sétif. Les deux finales précédant celle de 2011, ont d'ailleurs été perdues contre l'USMA en 1999 et 2004.
Le club kabyle détient le record de buts marqués en une seule édition du Championnat d'Algérie avec 98 buts en 1985-1986.
À la fin de la saison 2009-2010, la Jeunesse sportive de Kabylie est le club ayant remporté le plus de victoires en Algérie (576 victoires en 41 saisons), ayant inscrit le plus grand nombre de buts (1674 buts) et le quatrième club ayant joué le plus grand nombre de matchs dans l'élite (1207 matchs). Il est aussi le dernier club algérien à ne pas connaitre la relégation, depuis son apparition en première division lors de la saison 1969-1970.
La meilleure défense de l'histoire du club a eu lieu durant la saison 1997-1998 avec 11 buts encaissés en 14 matchs disputés. Les canaris détiennent aussi le record du plus grand nombre de victoires en championnat, 27 en 38 matchs lors de la saison 1985-1986.
Naçer Bouiche est le soulier d'or algérien, le plus prolifique de l'histoire du Championnat d'Algérie, avec un record de 36 buts marqués en une saison, en 1985-1986 avec la JSK. Le club possède également le record du nombre de souliers d'or algérien (12).
Image et identité
Les différents noms du club
Lorsque le club naquit officiellement lors de l'année 1946, il adopta le nom de Jeunesse sportive de Kabylie et porta les couleurs rouge et vert. Les fondateurs choisirent ce nom et refusèrent ceux d'Union Sportive Musulmane de Kabylie et d'Association Sportive de Kabylie. C'est donc avec ce nom et ces couleurs que l'équipe évolua durant l'époque coloniale pendant près de dix ans entre les années 1946 et 1956. À l'indépendance du pays, le club garda le même nom et les couleurs jusqu'en 1974, année qui la verra réaliser son deuxième titre consécutif en Championnat.
Vers la fin de l'année 1974 une réforme sportive eut lieu car voulu par le ministère de la jeunesse et des sports, afin de donner aux clubs de l'élite une bonne assise financière leur permettant de se structurer de manière professionnelle (en ASP qui signifie Association Sportive de Performances). Le but était donc qu'ils aient une autonomie totale de gestion avec la création de leur propre centre de formation. Pour cela beaucoup de clubs durent sacrifier leurs noms et les renommer suivant le principal sponsor. On a ainsi pu voir apparaître dans certaines noms de clubs la lettre P des pétroliers de la Sonatrach sponsoriser le MC Alger, le MC Oran et l'ES Sétif, renommés MP Alger, MP Oran et EP Sétif. De même la Sonelgaz, avec le K de Kahraba (gaz), sponsorisa la JS Kabylie, qui abandonna son nom de Jeunesse sportive de Kabylie en Jamiat Sari' Kawkabi, ou l'USM Alger, renommée USK Alger. Mais aussi la CNAN (Compagnie National Algérienne de Navigation) avec le M de Milaha (signifiant navigateur) qui sponsorisa le Nasr Athlétique Hussein Dey devenu Milaha Athlétique de Hussein Dey, et bien d'autre encore.
Même si pendant un certain temps cela aura permis à ces clubs de se constituer en véritables clubs omnisports indépendants avec l'exemple du mouloudia d'Alger, qui survola et continue de dominer les compétitions sportives dans les autres disciplines que le football, ce sera un échec car les clubs reprendront progressivement au cours des années suivantes leurs noms d'origine et démarcheront eux-mêmes plusieurs sponsors à la fois. Sera le cas du club mais au lieu de reprendre son ancien nom optera pour celui de Jeunesse Électronique de Tizi-Ouzou (couramment abrégé en JE Tizi-Ouzou ou JET) en 1977, année qui la verra réaliser son premier doublé Coupe - Championnat. Ce nom lui portera chance puisque quatre ans plus tard le club se distingua dans la plus prestigieuse des compétitions africaines de clubs en remportant son premier titre africain. Elle réalisa cette performance en s'imposant en finale de la Coupe d'Afrique des Clubs Champions lors de l'édition 1981 avec ses nouvelles couleurs que sont le jaune et le vert, et qu'elle porte jusqu'à présent. À cette époque l'équipe survolait toutes les compétitions elle était quasi imbattable, ses nombreux succès lui valurent de nombreux surnoms tels que le rouleau compresseur ou bien le Djumbo JET caractérisant la grandeur de celle-ci.
Finalement en 1989 juste avant le début de saison, soit quinze ans après avoir abandonné son premier nom, les dirigeants du club le lui redonnèrent. Depuis cette saison qui la verra réaliser son premier doublé Coupe d'Afrique - Championnat, le club garde le nom de Jeunesse Sportive de Kabylie et qui fut sa première appellation lors de sa création en 1946 et que l'on abrège couramment en JS Kabylie ou JSK.
Logo et couleurs
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Les couleurs de la JS Kabylie sont le jaune et le vert70. Ces couleurs ont donné deux surnoms au club : les canaris et les jaunes et verts71. Pourtant cela n'a pas toujours été le cas. En effet, les premières couleurs de la JSK sont le rouge et le vert72. Dans les années 1940, l'équipe a en effet été aidée par les deux grands clubs d'Alger que sont l'USM Alger et le MC Alger73, qui lui ont offert des vêtements sportifs et du matériel à leurs propres couleurs74. Ces deux clubs rivaux de la JSK ont grandement aidé les canaris alors que le gouvernement colonial de l'époque n'a pas voté de subventions pour aider cette jeune association sportive musulmane qu'est la JSK, préférant privilégier plutôt le club colonial de l'Olympique de Tizi-Ouzou (OTO)75. Afin de garder le souvenir des débuts du club, la JSK porte lors de certaines saisons des jeux de maillots à ces couleurs originelles comme maillot extérieur76.
La JS Kabylie arbore pour la première fois les couleurs jaune et vert lors de la finale de la Coupe des clubs champions africains 1981, qu'elle gagne face à l'AS Vita Club77. Depuis cette victoire, le club adopte définitivement ces couleurs. L'explication du choix de ces couleurs est d'ordre étymologique. En effet, la JSK est un club de la ville de Tizi-Ouzou (thizi n'wezzu) qui signifie en berbère « col des genêts ». Les canaris ont donc adopté ces deux couleurs en référence à la fleur de genêt de couleur jaune et à tige verte78.
Lettres en tifinagh
Une des particularités de la JSK est l'affirmation de son attachement à ses racines berbères. Sur le blason du club, on voit des glyphes verts dans un rectangle vert, au milieu de bandes de couleurs jaunes et vertes. Il s'agit de lettres en caractères tifinagh, issues de l'alphabet berbère. La première lettre est équivalente à la lettre J en caractère latin, le en tifinagh est équivalente à la lettre S et la lettre est équivalente à la lettre K en alphabet latin.
En combinant ces trois lettres, on peut donc lire : .., l'équivalent de JSK en latin.
En Tamazight Mouloud Mammeri a fait une traduction de Jeunesse Sportive de Kabylie en Timeḍrit Tanaddalt n Leqbayel79.
- Timeḍrit est un mot Touareg qui veut dire jeunesse où on trouve le fameux proverbe Touareg qui est traduit dans plusieurs langues : almud daɣ tmeḍrit tessalit daf ull asali, almud daɣ tmeɣri tessalit daf ull adehhi qui veut dire l'apprentissage en jeunesse est comme la transcription sur un cœur de roche et l'apprentissage en veillesse est comme la transcription sur un cœur en sable, contrairement au mot Ilmeẓyen qui veut dire jeunes en kabyle.
- Tanaddalt est le féminin du mot anaddal qui dérive du mot addal qui est aussi un mot Touareg qui veut dire dans un sens local le jeu. Mouloud Mammeri a choisi le mot addal pour Sport et il a gardé le mot urar pour le mot jeu (urar= jeu en kabyle). Aujourd'hui en Berbère on dit anaddal pour sportif et amarir pour joueur.
- Leqbayel veut dire kabyles en français. Pour désigner la Kabylie en Kabyle on utilise Tamurt n Leqbayel qui veut dire le pays des Kabyles en français.
Symbole amazigh
En plus de la date de fondation et de l'inscription JSK en tifinagh, l'écusson comporte le symbole amazigh . En réalité, c'est la lettre « Yaz », de l'alphabet berbère en caractère tifinagh, qui est l'équivalent de la lettre Z, dans l'alphabet latin.Cette lettre à une grande signification pour les berbères : elle représente un homme libre « Amazigh », car les berbères se nomment eux-mêmes Immazighen, les « hommes libres »80. En affichant publiquement ce symbole sur son écusson, la JS Kabylie montre clairement son appartenance à cette ethnie, car la ville du club Tizi-Ouzou, fait partie de la Kabylie, et les kabyles sont berbères, donc des Immazighen.
Étoiles
De nombreux clubs de football dans le monde arborent des étoiles sur leur maillot, et la JSK ne fait pas exception à la règle. Les maillots de la JSK comportent six étoiles. Chacune de ses étoiles représente une de ses victoires en compétition africaine81. Les deux premières symbolisent ses deux victoires en Coupe d'Afrique des clubs champions (C1), en 1981 et 1990 ; la troisième quant à elle représente sa victoire en Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupes (C2) 1995 ; et enfin les quatrième, cinquième et sixième ont pour signification ses trois victoires consécutives en Coupe de la CAF (C3), en 2000, 2001 et 200281.
Personnalités historiques du club
Entraîneurs
D'Ali Benslama en 1946-1947 à Rachid Belhout au cours de la saison 2010-2011, 49 changements d'entraîneurs ont eu lieu. Ils ont concerné 46 personnes différentes, puisque le club a connu pas moins de 14 duos (et même 1 trio) d'entraîneurs durant son histoire. Certains entraîneurs ont officié plusieurs fois à la tête de la JS Kabylie, à l’instar de Abderrahmane Boubekeur et Mahieddine Khalef82. Durant cette période, un entraîneur reste en place en moyenne pendant un an et quatre mois, soit à peine plus d'une saison de championnat. L'instabilité à ce poste est particulièrement forte durant la période 1965-1977 puisque le club connait 15 changements d'entraîneurs durant cette période, ce qui équivaut à un entraîneur différent tous les sept mois et demi environ. L'arrivée du duo Mahieddine Khalef et Stefan Zywotko à la barre technique de la JSK pendant 11 saisons (de 1978 à 1989) stoppe cette instabilité. Cependant, après le départ de ce duo, la JSK connaît de nouveau une nouvelle valse des entraîneurs, qui dure jusqu'à nos jours, à l'image des 29 entraîneurs ou duo d'entraîneurs que le club a eu entre 1989 et 2011, soit un entraîneur tous les neuf mois environ.
Le duo Khalef - Zywotko est le staff technique le plus titré avec la Jeunesse sportive de Kabylie puisqu'il remporte les championnats d'Algérie 1980, 1982, 1983, 1985, 1986, 1989 ainsi que la Coupe d'Algérie en 1986 et la Coupe des clubs champions en 1981. Ce duo est considéré comme « mythique » dans les rangs des supporters de la JSK83. D'autres entraîneurs apportent des titres au club : la JSK remporte ainsi la Coupe de la CAF sous les ordres de Nedjmeddine Belayachi, Kamel Mouassa, Jean-Yves Chay et Djaâfar Harouni en 2000, 2001 et 2002 respectivement. Djamel Menad, en étant en même temps entraîneur-adjoint de Djaâfar Harouni et joueur, permet au club de gagner la Coupe des coupes africaine 1995. Après 9 ans sans titre de champion (plus longue période de disette dans l'histoire du club), la JSK remporte le titre de champion d'Algérie sous la houlette de Azzedine Ait Djoudi Championnat d'Algérie de football 2003-2004.
Parmi les entraîneurs de la JSK, on compte 16 techniciens étrangers qui sont cinq français, quatre roumains, un polonais, un hongrois, un yougoslave, un belge, un suisse, un brésilien et un bulgare.
Présidents
La JSK est le club le plus stable en Algérie. Elle n'a connu que sept présidents depuis sa création en 1946. Le président qui est resté le moins longtemps à la présidence du club est Mouloud Iboud pour une durée de trois mois. L'actuel président de la JSK est l'Algérien Mohand Cherif Hannachi qui est en fonction depuis 1993.
Les présidents qui se sont succédé à sa tête sont :
Président | Période |
---|---|
Mansour Abtouche | 1962-1971 |
Omar Hadj Arezki | 1971-1972 |
Omar Belhocine | 1972-1973 |
Abdelkader Khalef | 1974-1976 |
Boussad Benkaci | 1977-1992 |
Mouloud Iboud | 1993-1993 |
Mohand Cherif Hannachi | 1993- |
Joueurs emblématiques
Certains joueurs ont contribué aux grands succès de cette équipe, et quelques-uns sont devenus des légendes pour les inconditionnels des canaris. Voici quelques grands noms de joueurs de football qui ont porté les couleurs de la JSK.
- signifie vainqueur des jeux africains de football, en étant un joueur de la JSK.
- signifie vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations de football, en étant un joueur de la JSK
- signifie vainqueur des jeux méditerranéens de football, en étant un joueur de la JSK.
Capitaines de la JS Kabylie
Plusieurs capitaines de la JSK se sont succédé durant les saisons.
Période | Nom | Pays | Notes |
---|---|---|---|
1976-1984 | Mouloud Iboud | Algérie | Plus long règne de capitaine, a joué toute sa carrière au club. |
1984-1987 | Ali Fergani | Algérie | |
1987-1990 | Hamid Sadmi | Algérie | |
1990-1992 | Mourad Amara | Algérie | |
1992-1994 | Rachid Adane | Algérie | |
1994-1996 | Djamel Menad | Algérie | Entraîneur-joueur de 1994 à 1996 |
1996-2000 | Hakim Medane | Algérie | |
2000-2003 | Abdelazziz Benhamlat | Algérie | Capitaine vainqueur des 3 coupes de la CAF consécutives (2000-2001-2002) |
2003-2004 | Moussa Saïb | Algérie | Revenu au club en tant qu'entraîneur |
2004-2005 | Farouk Belkaïd | Algérie | |
2005-2008 | Brahim Zafour | Algérie | |
2008-jan. 2008 | Lounès Gaouaoui | Algérie | |
jan. 2008-2009 | Chérif Abdeslam | Algérie | |
2009-2010 | Mohamed Meftah | Algérie | |
2010-2011 | Lamara Douicher | Algérie | |
2011-2012 | Ali Rial | Algérie |
Equipes marquantes de la JSK
La JSK a remporté vingt trophées nationaux (quatorze championnats, cinq coupes nationales et une supercoupe) et six trophées internationaux (six coupes africaines). Cet partie donne les équipes types de la JSK vainqueurs des principaux trophées du club.
Compétitions internationales
- Coupe d'Afrique des clubs Champions.
|
- Coupe d'Afrique des Vainqueurs de Coupe.
- Coupe de la CAF.
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|
Compétitions nationales
- Championnat d'Algérie.
- Coupe d'Algérie.
- Supercoupe d'Algérie.
Structures du club
La JSK est le club algérien ayant le plus grand budget du championnat, mais aussi l'un des plus structurés.
Stades
Les canaris, ont connus plusieurs stades dans leur histoire.
Stade Oukil Ramdane
Le Stade Oukil Ramdane est le plus vieux stade de la ville de Tizi-Ouzou. Datant de l'époque coloniale, il portait alors le non de Stade Arsène Weinman du nom d'un ancien avocat installé dans l'ancienne rue saint Eustache de de la ville de Tizi-Ouzou dans les années vingt. Cette homme œuvra beaucoup en son temps pour la promotion du sport dans la ville, il avait énormément contribuer à l'essor du football dans la ville et fut à l'origine de la réalisation de ce Stade Municipal de Tizi-Ouzou. À sa mort on rebaptisa ce stade en son nom. Ce stade avait pour locataire à cette époque le club colon appelé l'Olympique de Tizi-Ouzou,qui comptait dans ses rangs les futurs fondateurs de la JSK. Dans les années quarante, lorsque JSK fit son apparition elle l'utilisa également, il s'agit du premier stade où elle évolua, soit de 1946 (depuis l'époque coloniale donc) jusqu'en 1978 (date d'ouverture du Stade du 1er novembre 1954). Ce stade a vu les premiers sacres nationaux de la JSK, et son ascension depuis l'équivalent de la septième division de l'époque coloniale à la nationale une de l'actuel championnat d'Algérie de football. Il porte actuellement le nom d'un ancien joueur du club, Oukil Ramdane, qui évoulua en équipe junior et réserve à l'époque coloniale. Cet honneur lui a été fait, parce qu'il mourut durant la Guerre d'Algérie. Il est considéré à la fois comme un martyr du club mais aussi et surtout comme un héros de la révolution algérienne.
Pendant la Guerre d'Algérie il servait de camp de regroupement93, ce qui l'a mis dans un très mauvais état93 au sortir de la guerre. Le premier président de la JSK Abtouche Mansour mettra tout en œuvre pour le rendre praticable en vue du premier championnat d'Algérie, le fameux "critérium" 93. De nos jours, ce stade domicilie le club de l'AS Tizi-Ouzou, ainsi que l'Union sportive de Kabylie, des clubs de divisions inférieurs. Parfois, les catégories de jeunes de la JSK y évoluent également94.
Le stade n'est pas seulement réservé au football. Comme il est de coutume en Algérie, il sert également à des représentations musicales en plein air de chanteurs célèbres; ainsi plusieurs grands chanteurs de musique traditionnelle kabyle ont organisé des concerts en ce lieu. Actuellement doté d'une capacité de 5 000 places, le Stade Oukil Ramdane a récemment bénéficié d'un revêtement en tartan en 2009 et continue d'exister malgré ses 80 ans d'existence95.
Stade du 1er novembre 1954
Le Stade du 1er novembre 1954 (Tizi-Ouzou) est le stade où évolue la JSK depuis le 12 mars 197896 et est la propriété de la municipalité de la ville de Tizi-Ouzou.
Ce stade connaît plusieurs liftings, comme à l'occasion de la saison 2007-2008, avec la mise en place d'une nouvelle pelouse synthétique de cinquième génération et l'ajout de nouvelles places97,98. Le stade devient ainsi le deuxième plus grand stade de Kabylie avec une capacité de 18 000 places, précédé par le Stade de l'Unité Maghrébine à Béjaïa, à la capacité de 30 000 places, ce qui lui a permis de réaliser plus de 8 millions de dinars algériens de recettes en 200999.
Très critiqué et peu aimé par les Kabyles notamment pour son architecture (une seule tribune couverte, grillage empêchant de voir le match) et l'insécurité qui y règne100, le Stade du 1er novembre 1954 (Tizi-Ouzou) est constamment l'objet de plusieurs projets visant à l'améliorer98.
Évoluent dans ce stade également les sections handball, basketball et athlétisme de la JSK.
Stade du 5 Juillet 1962
La JS Kabylie a joué de nombreuses fois dans ce stade, même s'il n'a jamais été son stade officiel. Il a accueilli les rencontres de championnat face au MC Alger101 ou les finales de Coupe d'Algérie102 et de Supercoupe d'Algérie, ainsi que les Coupes d'Afrique des clubs103,104, vu que le stade n'était pas adapté aux compétitions africaines. En effet, les finales de la Coupe de la CAF remportées par la JSK l'ont toutes été au Stade du 5 Juillet 1962 d'Alger103,104, ainsi que la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe. Si le record d'affluence au stade a pu être atteint, pour une rencontre de coupe d'Afrique des canaris de plus de 100 000 spectateurs face à une équipe tunisienne, c'est en partie grâce à la capacité de ce stade103.
Stade Abdelkader Khalef
Le Stade Abdelkader Khalef est le nom du futur stade de football de la JSK. Il s'agira de son troisième stade de football après le stade Oukil Ramdane (1950-1978) et le stade du 1er Novembre 1954 de Tizi-Ouzou (1978-2012).
Ce stade pourra accueillir jusqu'à 50 000 spectateurs. Il sera nommé ainsi en hommage à Abdelkader Khalef, une figure symbolique du club, qui fut président du club entre les années 1974 et 1976 et œuvra toute sa vie pour la JS Kabylie. Il sera construit par un groupement d'entreprises composées du groupe espagnol Fomento de Construcciones y Contratas et du groupe algérien ETRHB Haddad avec une valeur estimée à 930 millions de dinars algériens (sois l'équivalent de 9 400 000 €)105 avec une durée des travaux échelonnée sur quatre ans. La JS Kabylie avait réussi à obtenir la promesse de la construction de ce nouveau stade de la part du président de la république Abdelaziz Bouteflika, juste après le troisième sacre consécutif du club en Coupe de la CAF106. Son inauguration est prévue pour l'année 2012.
Aspect économique
Sponsors et équipementiers
Si le budget de la JS Kabylie est conséquent et parmi les plus élevés d'Algérie et d'Afrique107, c'est en partie grâce aux sponsors. La JSK dispose de plusieurs sponsors sur son maillot.
Le sponsor principal depuis 1993, le constructeur automobile français Peugeot, est rejoint depuis le début de la 2010-2011 par l'opérateur de téléphonie mobile algérien Nedjma, qui est également le partenaire de 5 autres clubs algériens108 et qui donne son nom au championnat d'Algérie. Les autres sponsors sont l'entreprise publique algérienne pétrolière Sonatrach, sponsor maillot depuis 1997, situé en haut à droite du maillot au dessus du logo de l'équipementier Erreà. Le logo de Nedjma présent depuis janvier 2010 est situé sur le maillot et sur le short109. Il y a aussi l'entreprise agroalimentaire Cevital, sur l'épaule gauche depuis 2008 et celui de l'ENAP sur l'épaule droite. Le logo d'Echourouk, un journal algérien est situé à l'arrière du maillot en dessous du groupe numéro et nom du joueur depuis 2009. Enfin, au dessus des numéros des joueurs, la laiterie Hodna Lait est présente110.
Parmi les anciens sponsors, on trouve le groupe Tahkout Mahieddine Transport entre 2007 et 2010, le groupe Orascom Telecom Algérie avec sa filiale Djezzy de 2005 à 2009, ainsi que la Laiterie Soummam avant 2010.
En ce qui concerne les équipementiers, c'est Erreà qui fournit le club depuis 2009, après avoir été sous contrat avec Lotto de 2006 à 2009.
Le passage en société par actions
Suite à la réforme du Championnat d'Algérie, tous les clubs doivent passer professionnels à travers des sociétés par actions111. Le projet est adopté par l'assemblée générale du club112. Le capital du club est ainsi ouvert au public113.
Saison 2010-2011
Effectif actuel
Effectif de la JS Kabylie pour la saison 2010-2011, du Championnat d'Algérie, de la Coupe d'Algérie et de la Coupe d'Afrique.
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Secrétaire général Président de la section football
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Soutien et image
Localisation
L'implantation régionale de la Jeunesse sportive de Kabylie est complexe : à l'origine c'est le club de la ville de Tizi-Ouzou. Au fur et à mesure de son ascension, le club devient populaire dans l'ensemble de la Kabylie ainsi que chez les kabyles d'Alger. Afin de distinguer la JSK de l'autre club kabyle de l'élite, la JSM Bejaïa, on qualifie communément la JS Kabylie de club phare de la Djurdjura, et on dit que c'est le club de la Soummam en référence à la Vallée de la Soummam.
La JS Kabylie fait partie de l'Afrique du Nord géographiquement, et fait partie de la sous-confédération africaine de football, l'UNAF. Selon la FIFA, la JSK est un club très important en Afrique, d'une part parce qu'il représente le gros des victoires africaines du football algérien, mais aussi parce qu'il représente le football du peuple berbère116. Bien qu'il représente une place forte du football algérien et maghrébin, il n'en demeure pas moins le seul club berbère à ce niveau en Afrique.
Supporters
Dans le pays et à travers le monde
La JSK a su conquérir de nombreux titres tant nationaux qu'internationaux, mais aussi le cœur de nombreux algériens et berbères à travers le monde. Le « club phare de la Kabylie »117 comme il est surnommé, possède de nombreux supporters et fans en Algérie mais aussi à l'étranger. Ils sont nombreux en Kabylie, de Tizi-Ouzou à Bejaia en passant par les grandes villes comme Alger, Oran ou encore Bordj Bou Arreridj.
À l'étranger, les amoureux de la JSK se trouvent dans deux courants principaux118. Il y a tout d'abord les grandes villes occidentales où les immigrés algériens d'origine kabyles sont présents. Les plus nombreux sont en France comme à Paris, Marseille et Lyon. Il y en a également au Canada à Montréal et en Angleterre à Londres. Ensuite, la réputation du club d'origine berbère se fait connaître au delà des frontières nationales et intéresse les peuples berbères dans d'autres pays. Ceux-ci la soutienne par fierté ethnique, comme au Maroc par exemple dont la population est à 80% de berbère, alors que ce pays a toujours entretenu des relations diplomatiques difficiles avec l'Algérie. Ces peuples s'y intéressent donc par solidarité mais aussi par fierté et respect des supporters algériens de la JSK qui scandent et louent des slogans pour le peuple berbère ou Amazigh tout entier tel que : « Anwa wigui ? Imazighen ! » (Qui sommes nous ? Des « Imazighen » !), « Imazighen » pluriel de Amazigh en kabyle signifiant « homme libre »119.
Parmi les nombreuses villes et villages d'Algérie connus pour leur fidélité aux canaris, les supporters du club sont notamment présents en Kabylie à Azazga, Bejaïa (Tichy, Akbou, Leflaye, Sidi-Aïch, Amizour, Takrietz et Chemini), Bouïra et Tizi-Ouzou (dans la nouvelle ville, la Haute ville, et le quartier des Genêts). Ils sont nombreux aussi à Ain-Oussera dans le département de Djelfa. Ils sont aussi présents à Alger (Ain Benian, El Mouradia, Birkhadem et Baba Hassen), puis à Oran et Bordj-Bou-Arreridj120.
Ces derniers ont prouvé plusieurs fois leur fidélité à la JSK en élevant des banderoles qu'ils accrochent dans les tribunes du Stade du 1er novembre 1954, à chaque fois que l'équipe joue, que ce soit à Tizi-Ouzou, Alger ou dans les autres villes algériennes. Malgré la présence ces derniers temps de l'autre club de Kabylie, la JSM Bejaïa, dans l'élite, la JSK continue de représenter la majorité de la population kabyle, fière de son histoire et de ses victoires historiques en compétition121.
Les supporters ultras de la JSK
Plusieurs groupes ultras se créent à la fin des années 2000. Tout d'abord, les Street Giallo lors du match opposant la JSK à l'AS Khroub, le 2 octobre 2009 122. Ils sont suivis des Ultras Yankee Boys en août 2010 puis des Foolek Boyz Imazighen quelques jours avant la demi-finale retour de la Ligue des champions de la CAF 2010 disputée face au club du Tout Puissant Mazembe123. Quelques jours, après la création de ces derniers, les 3 groupes de supporteurs fusionnent en un seul baptisé les Ultras Kabylie Boys 123. Ils se situent dans le virage situé du côté de l'hôpital Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou quand la JSK joue dans son stade du 1er Novembre 1954123.
Rivalités
Rivalités au niveau régional
La JSK est un club situé dans la région de la Grande Kabylie. Il existe dans cette région plusieurs clubs de football dans les divisions inférieures du Championnat d'Algérie de football. La JSM Bejaïa (Jeunesse Sportive Madinet Bejaïa) est l'autre grand club de la Kabylie. Il existe depuis plus longtemps que celui de la JSK et sa fondation remonte à 1936. Il est implanté en petite Kabylie dans la ville de Bejaïa124. Depuis son ascension dans l'élite, la JSMB se dispute avec la JSK la suprématie de la région Kabyle, et forment donc le « derby de la Kabylie ». Un autre club de la ville de Bejaïa, le MO Béjaïa, club rival de la JSMB évolue en deuxième division (formant avec lui le derby de Bejaïa), peut également être considéré comme un rival de la JSK.
Il existe aussi une rivalité entre l'USM Alger et la JSK dû au fait que la ville d'Alger comprenne une forte communauté Kabyle qui est partagée entre deux générations. Les plus anciens installés à Alger, supportent en grande partie la JS Kabylie tandis que la jeune génération voue un culte particulier à l'USMA.
Rivalités nationales
Le deuxième club le plus titré derrière la JSK est un autre club algérois, le MC Alger (Mouloudia Club d'Alger). Ce sont les frères-ennemis du championnat125, et les supporters des deux clubs refusent de voir leurs équipes perdre face à l'adversaire. Cette rivalité historique est renforcée également par l'histoire commune des deux clubs à l'époque coloniale126. Le MCA et l' USMA ont grandement aidé la JSK à se structurer durant la période coloniale, en leur fournissant du matériel sportif, parce que l'administration française refusait de voter des subventions financières pour ce club musulman, préférant aider plutôt le club colonial de l'Olympique Tizi-Ouzou127. Mais la montée en puissance fulgurante de la JSK a contrarié les plans du MCA qui était, en première division, le club le plus titré et le plus populaire d'Algérie. Le MCA n'a rien perdu de sa popularité, car il détient le grand nombre de supporters à travers tout le pays. Ce prestige vient sans doute du fait que le MCA avait activement participé à la contestation coloniale, d'une part en gagnant des titres à l'époque coloniale face à des clubs de football colons (deux Ligues d'Alger et deux Coupes Forconi) et d'autre part pour avoir fourni de nombreux joueurs qui intégrèrent l'Équipe de football du FLN. Le MCA est également adulé par avoir été le premier club algérien vainqueur en Coupe d'Afrique des clubs champions. Ce match est considéré comme le « classico » (classique) du football algérien. C'est le match entre les deux clubs les plus titrés d'Algérie128.
Un match contre MC Oran, autre grand club historique connu pour ces victoires en compétitions maghrébines et arabes, constitue une rencontre particulière dans la saison. Il s'agit du club doyen dans le sens où celui-ci a disputé depuis les débuts du championnat quarante cinq saisons en première division. La région d'Oran est également connue pour avoir créé le CAL Oran (Club Association Liberté Oran), le plus ancien club de football dans le monde arabe même s'il était colonial. Sa fondation remonte à 1897. Il est basé dans le quartier de Darb El Houd à Oran et a pour stade le Calo. On parle souvent d'Alger en termes de puissance footballistique avec pas moins de six clubs dans l'élite, mais le berceau du football algérien se situe à Oran129. Le MC Oran est tout de même complexé vis-à-vis de la JSK, du MCA ou de lESS, car elle fût finaliste malheureuse de la Coupe d'Afrique des clubs champions en 1989 face au Raja de Casablanca, alors que ses rivaux ont remporté ce trophée. De plus, de nombreux oranais ont été conquis par le prestige de la JSK. La ville d'Oran renferme en son sein de nombreux fans de celle-ci, malgré tout cela reste une saine rivalité entre deux clubs légendaires qui se respectent mutuellement.
L'ES Sétif est un autre club particulier. Il s'agit du premier vainqueur de la Coupe d'Algérie de football et du troisième club algérien vainqueur d'une Ligue des champions d'Afrique après le MCA et la JSK, mais le seul ayant remporté une coupe intercontinentale, la Coupe afro-asiatique de football. Ce trophée manque au palmarès de la JSK et du MCA car soit la compétition n'existait pas encore, soit il n'y eut pas d'éditions lors de leurs victoires130. Ce club a connu un net recul durant plusieurs années mais s'est maintenu dans l'élite. Les dirigeants ont réussi ces dernières années à remodeler une équipe intéressante, ce qui s'est traduit par le gain de sept titres : deux titres de Champion d'Algérie, deux Ligues des Champions Arabes, une Coupe Nord-Africaine des Clubs Champions, une Coupe d'Algérie etune supercoupe de l'UNAF. Ils manquent de peu une coupe de la CAF, perdant en finale aux tirs au buts face au Stade Malien et s'incline également en supercoupe d'Algérie face au MCA. Depuis ces cinq dernières années, la JSK et l'ESS se partagent les titres en championnat, engendrant ainsi une nouvelle rivalité entre ces deux équipes13
8 Juillet 2012.
Après plus d’un mois de vacances, la JSK a rallié, hier matin, le centre de préparation Hammam Bourguiba en prévision de son premier stage estival, prévu du 7 au
19 juillet. Alors que les dirigeants se sont déplacés la veille pour accomplir toutes les formalités, les joueurs étaient accompagnés de leur entraîneur en chef, Enrico Fabbro, revenu d’Italie vendredi en compagnie du nouveau préparateur physique.
Arrivée à Annaba à 7h15
La JSK a rallié Hammam Bourguiba en passant par la ville d’Annaba. Le vol air Algérie a atterri sur le tarmac de l’aéroport international d’Annaba à 7h15.
Guillou, Souibès, Djadjoua à l’accueil
A l’arrivée de la délégation kabyle à Annaba, les joueurs ont trouvé à l’accueil trois dirigeants, le kiné Guillou, le médecin Djadjoua et l’entraîneur des gardiens de but, Hamid Souibès. Une fois les joueurs arrivés et les bagages récupérés, tout le monde a rejoint le bus du club.
Karouf et Yarichène ont rallié les frontières tôt
L’entraîneur adjoint Mourad Karouf et Yazid Yarichène, membre de la SPA, qui ont aussi passé la nuit à Annaba, ont rallié très tôt le poste frontalier d’El Ayoun pour s’occuper des formalités douanières avant même l’arrivée de la délégation. C’est une façon d’éviter aux joueurs le retard.
Maroci retrouve Guillou
Une fois à l’aéroport d’Annaba, une nouvelle recrue ne semblait pas être dépaysée. C’est bien le revenant Maroci qui retrouve la JSK. D’ailleurs, dès qu’il a franchi le poste de police, il a affiché un large sourire à l’adresse de Guillou qui faisait partie du comité d’accueil. Les deux hommes ont longuement discuté. Pour rappel, c’est Guillou qui s’est occupé de la rééducation du joueur après l’intervention chirurgicale qu’il a subie il y a de cela deux saisons.
Remache et Messaâdia, les derniers arrivés
Le bus qui devait transporter la JSK à Hammam Bourguiba n’a pas démarré de suite. Une fois les joueurs sur place, la délégation a patienté encore quelques minutes le temps que deux autres joueurs arrivent par route : il s’agit de Remache venu d’El Khroub et de Messaâdia de Batna.
Ferguène, Rayeh, Ould El Hadj dans le groupe
Outre les anciens et les nouvelles recrues estivales, on a retrouvé également parmi la délégation kabyle les espoirs que la direction a promus en seniors, l’été dernier, à savoir l’attaquant Ferguène, le milieu de terrain, Rayeh, et l’axial Ould El Hadj.
Hannachi a salué l’équipe à Alger
N’ayant pas fait le déplacement en Tunisie, le président Mohand Cherif Hannachi a salué son équipe à l’aéroport international Houari-Boumediène Il a tenu également à souhaiter bon courage à ses joueurs qu’il a exhortés à travailler dur pour qu’ils réussissent cette première étape de la préparation. On croit savoir que le patron du club kabyle arrivera au centre de préparation en fin de semaine.
Départ à 7h30 d’Annaba
Comme il a été convenu, les joueurs kabyles se sont déplacés par avion tôt dans la matinée d’hier vers Annaba. Arrivés vers les coups de 7h, les joueurs ont pris place dans le bus du club qui les attendait dans le parking de l’aéroport. Et c’est vers 7h30 que la délégation kabyle a pris la route vers la Tunisie.
10h40, le bus est arrivé au poste frontalier d’El Ayoun
Il aurait fallu environ 3 heures de route pour que le bus du club arrive au poste frontière d’El Ayoun. C’est vers les coups de 10h40 que le bus des Kabyles a été aperçu. Une fois sur place, les joueurs sont passés par la PAF pour la vérification de leurs passeports qui leur permettra d’entrer en territoire tunisien.
Karouf, Yazid et Rachid ont passé la nuit à El Kala
Afin de prendre de l’avance sur l’ensemble de la délégation, l’entraîneur adjoint Mourad Karouf, Yazid Yarichène et Rachid Ali Azouaou ont passé la nuit à El Kala. Ces derniers se sont déplacés tôt dans la matinée de samedi vers le poste frontière afin d’accomplir les formalités administratives. En possession des passeports de tous les joueurs, les dirigeants kabyles ont commencé par remplir les fiches de police afin de gagner du temps. A leur arrivée, les joueurs n’avaient qu’à passer à la PAF.
La police des frontières aux petits soins
Il faudrait dire qu’à leur arrivée aux frontières, l’ensemble des membres de la délégation kabyle ont trouvé une grande facilité à accomplir les formalités administratives. Les policiers ainsi que les douaniers algériens étaient aux petits soins. Parmi eux, plusieurs supporters de la JSK qui n’ont pas manqué d’encourager les joueurs.
«On porte tous ce club dans nos cœurs»
La plupart des policiers algériens étaient réjouis de voir la délégation de la JSK transiter par leur poste. Certains ne se sont pas empêchés de dire : «Oh ! Ça fait un bail que la JSK n’a pas transité par notre poste. Un tel événement doit être immortalisé. C’est un honneur de rencontrer les joueurs de la JSK, car on porte tous ce club dans nos cœurs, quelle que que soit notre région. La JSK est la fierté du football algérien.»
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Arrivée au centre de Hammam Bourguiba à 12h 15
Une fois toutes les formalités douanières accomplies, que ce soit au poste d’El Ayoun comme celui de la Tunisie mitoyen, les joueurs ont regagné le bus et repris la route vers le centre de préparation de Hammam Bourguiba.
Le centre à 8 km des frontières
Le choix de rallier Hammam Bourguiba via Annaba est motivé par le fait que la distance qui sépare les deux régions n’est que de 8 km. L’espace de 15 min la délégation kabyle est déjà à l’intérieur de l’établissement où la JSK séjournera jusqu’au 19 du mois de juillet en cours.
Les joueurs pas trop fatigués
A l’arrivée de la JSK à Hammam Bourguiba, le moins que l’on puisse dire est que les joueurs n’étaient pas trop fatigués mais avaient souhaité regagner le plus vite leurs chambres pour mieux récupérer avant de redescendre pour le déjeuner.
Une collation en leur honneur au salon de l’hôtel
Les responsables du centre de Hammam Bourguiba ont veillé à ce que l’hospitalité tunisienne soit de mise. Les joueurs comme les autres responsables de la délégation sont entrés dans une ambiance festive et ont eu droit à une collation.
Le déjeuner à 13h
Dès que Guillou et Samir Tahi ont transmis aux joueurs les clés de leurs chambres, le médecin Djadjoua a coordonné avec l’entraîneur en chef, Fabbro, sur l’horaire du premier déjeuner. Le technicien italien a opté pour 13h avant d’informer tout le monde qu’il communiquera le programme intégral aujourd’hui.
Hannachi a appelé les dirigeants
Le président Hannachi n’a pas accompagné son équipe à Hammam Bourguiba ; il s’est contenté de les saluer à l’aéroport international Houari-Boumediene. Néanmoins, il est resté en contact permanent avec les autres membres de la délégation, notamment Rachid Azouaou et Yazid Yarichène qui l’ont rassuré de l’arrivée dans les meilleures conditions des joueurs.
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Khellili et Camara attendus cet après-midi...
Finalement, la JSK s’est déplacée à Hammam Bourguiba sans 3 joueurs clés. En plus d’Asselah blessé, le défenseur central Khellili et le milieu de terrain Camara n’ont pu se déplacer à temps. Pour cause, le premier est retenu par l’obligation du service national et ne peut quitter le territoire sans l’accord de sa caserne. Pour le second, étant un ressortissant ivoirien, il n’a pu obtenir son visa à temps. Toutefois, nous avons appris que leurs cas devraient être réglés ce matin et qu’ils seraient même attendus pour cet après-midi à Hammam Bourguiba.
... ainsi que Chioukh
Alors qu’il devait accompagner l’équipe, hier à Hammam Bourguiba, comme prévu, le vice-président Khelifa Chioukh a retardé son voyage d’une journée. Il est attendu aujourd’hui en Tunisie, nous a-t-on affirmé dans l’entourage du club kabyle.
Hanifi-Bencherifa, les inséparables
La présence de l’attaquant Salim Hanifi permet à la nouvelle recrue Bencherifa de s’adapter facilement dans son nouvel environnement. Comme tout le monde le sait, les deux joueurs se connaissent très bien depuis qu’ils portaient les couleurs du RCK.
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Le Raja de Casablanca dans le même établissement
La JSK n’est pas le seul club de football qui a opté pour le centre de Hammam Bourguiba pour sa préparation d’été. En effet, même le club de la capitale économique marocaine Casablanca, le Raja, séjournera dans le même site. Les deux clubs sont logés dans deux blocs différents.
Mohamed Zâagoug (soigneur du Raja) :«Nous avons prévu de jouer contre la JSK au Maroc»
A notre arrivée au centre de Hammam Bourguiba, nous nous sommes entretenus avec quelques dirigeants du Raja. Le soigneur Mohamed Zâagoug nous a confirmé la programmation du match amical qui opposera les Canaris au Raja au Maroc lors du second stage des Kabyles prévu à Kahrama. A ce sujet, il nous a déclaré : «Nous savions que la JSK allait arriver à Hammam Bourguiba, et nous avons même rencontré son président Hannachi il y a quelques jours. Nous sommes très heureux de partager ce site avec un prestigieux club algérien qu’est la JSK. Nous avons prévu, d’ailleurs, de jouer en amical une fois la JSK au Maroc, et c’est un match qui nous servira de bonne préparation pour la compétition officielle. Je tiens, également, à vous assurer que nous entretenons d’excellentes relations avec nos homologues de la JSK et je peux même vous dire qu’ils ne manqueront de rien à Kahrama. »
source: lebuteur.com
La boxeuse kabyle Sarah Ourahmoune aux VII Mondiaux de Qinhuangdao
PEKIN (SIWEL) — La kabyle Sarah Ourahmoune, espoir de l'équipe de France de boxe aux prochains Jeux Olympiques de Londres, participe à la compétition des septièmes championnats du monde de boxe amateur femmes qui se disputeront du 9 au 20 mai à Qinhuangdao, dans la province septentrionale du Hebei en Chine.
Aux Jeux Olympiques de Londres qui se dérouleront du 27 juillet prochain au 12 août, trois catégories féminines de poids olympiques sont apparues : 51 kg, 60 kg et 75 kg. Durant ces mondiaux de Qinhuangdao, toutes les quarts-de-finalistes obtiendront leur qualification pour les JO.
Une première olympique puisque si les hommes combattent aux JO depuis 1903, ce sera une première pour les filles.
Les espoirs de médaille de la fédération française de boxe se reposent principalement sur la sportive kabyle, catégorie poids mouches (-51 kg), Eric Dary, le chef de délégation française en Chine a déclaré à son sujet : « Sarah Ourahmoune est l'auteur d’un remarquable parcours en 2011 : vice-championne d’Europe, après avoir notamment éliminé la championne sortante, l’Ukrainienne Kob, et la championne du monde 2008 des 54 kg, la Polonaise Michalczuk, et finaliste du London Test Events, en décembre à Londres, véritable tournoi pré-olympique. »
Sarah Ourahmoune, 30 ans, a un palmarès impressionant : championne du monde à Ningbo en 2008 (poids mi-mouches -48 kg), 3 fois championne de l'Union Européenne (2007, 2008 et 2009) et 7 fois championne de France (1999, 2000, 2003, 2008, 2009, 2010 et 2011)...
Depuis novembre 2010, elle fait partie de la commission des Athlètes de Haut Niveau au CNOSF (Comité National Olympique du Sport Français).
Elle a intègré la prestigieuse école "Sciences Po" de Paris afin de préparer un Master en Gestion de Ressources Humaines.
Le 08 avril dernier, elle a été promue Chevalier de la Légion d'honneur, lors de la dernière promotion du quinquénat de Nicolas Sarkozy.
source:http://www.siwel.info
La kayakiste d'origine kabyle Carole Bouzidi championne d'Europe à Augsbourg
AUGSBOURG (SIWEL) — La française d'origine kabyle Carole Bouzidi, a remporté, dimanche, la finale dames du kayak monoplace en slalom des championnats d’Europe qui se sont déroulées ce week-end à Augsbourg, en Allemagne.
Elle s'est imposée face à l'allemande Melanie Pfeifer et la britannique Fiona Pennie.
Après son sacre en individuel dimanche matin, Carole Bouzidi, accompagnée de ses compatriotes Emilie Fer et Caroline Loir, a décroché la médaille d'argent dans l'épreuve par équipes sur le plan d'eau d'Augsbourg. L'Allemagne a remporté l'or et la Slovaquie le bronze.
Carole Bouzidi, 27 ans, du club de Canoë-Kayak de La Colle-sur Loup dans les Alpes-Maritimes, qui habite actuellement à Pau, devient la 1ère française à monter sur la plus haute marche du podium continental.
wbw
SIWEL 131925 MAI 12
Le gymnaste français d'origine kabyle, Samir Aït-Saïd manquera les JO de Londres
MONTPELLIER (SIWEL) — Samir Aït-Saïd, l'un des meilleurs athlètes de l'équipe de France masculine de gymnastique artistique, manquera les jeux Olympiques de Londres cet été, vu l'importance de la blessure au genou droit qu'il s'est faite aux Championnats d'Europe à Montpellier, a-t-on appris de l'encadrement médical français.
Le triple médaillé européen des anneaux 2010 et du saut de cheval 2011 et Champion de France aux anneaux en 2006, qui sortait à peine d'une fracture de fatigue d'un tibia, souffre d'un "traumatisme important du plateau tibial de la jambe droite" mis en évidence par une IRM, il devra subir une opération dans les prochains jours.
C'est sous les yeux d'un autre Kabyle, Thomas Bouhail, Champion du Monde 2010, Champion d'Europe 2009 et Vice-Champion Olympique 2008 au saut, passé proche d'être amputé de la jambe gauche et déclaré forfait en raison de sa triple fracture du tibia péroné contractée le 24 décembre dernier que Samir Aït-Saïd a vu s'envoler deux médailles au saut de cheval et des anneaux, qui lui étaient promises en finales dimanche.
Samir Ait-Saïd, que le staff technique qualifie d'athlète "puissant", avait touché ses collègues qui le trouvent "joyeux et gentil" lors de la descente de son deuxième podium au Championnat d'Europe en individuel en avril 2011, Samir Aït Saïd avait tout de suite pensé à ses grand-parents kabyles "décédés en début de saison".
Samir Aït-Saïd, surnommé Sam, est âgé de 22 ans, joue actuellement au club Olympique Antibes Juan-les-Pins dans les Alpes Maritimes, parlant le Français, le Kabyle et l'Anglais, il a fait ses débuts gymniques en 1996 avant d'entrer en équipe de France en 2004 et déclare que son sportif préféré n'est autre que Zidane, un autre Kabyle, préféré lui aussi par Thomas Bouhail.
JSK : les supporters demandent le départ de Hannachi
TIZI-OUZOU (SIWEL) — Suite à l'annonce du limogeage de Meziane Ighil survenu hier 29 janvier, les supporters du club kabyle se mobilisent pour exiger le départ de Hannachi, président du club.
Ils se sont donnés rendez-vous samedi 4 février au stade du 1er Novembre à Tizi-ouzou en prévision de la rencontre avec le WA Tlemcen. « Nous comptons nous faire entendre, mais surtout pour que nos revendications soient prises en considération ».
Des banderoles sont en cours de préparation dans différents quartiers sous des slogans comme : « Hannachi, dégage » ou encore « La JSK n'appartient pas à la famille Hannachi ».
Hannachi : «Dans 15 jours, je déposerai ma démission et bonne chance au suivant !»
TIZI -OUZOU (SIWEL) — Suite au mouvement de protestation qui s'est tenu devant le siège du club par une centaine de supporters qui réclamaient son départ, le président de la JSK s’est exprimé sur les ondes de radio Tizi Ouzou. Face à la grande pression de la rue, Mohand-Cherif Hannachi a accepté de remettre sa démission. Toutefois, il ne compte officialiser cette démission que dans deux semaines, lors de la prochaine assemblée générale.
Selon nos sources, on parle même de démission collective des membres du conseil en signe de soutien avec Hannachi.
Le sport algérien épinglé pour attitude raciste et discriminatoire
LAUSANNE ( SIWEL) — A 284 jours du lancement des Jeux Olympiques de Londres 2012, le Comité international olympique (CIO) envisage d’exclure l’Algérie de toutes les compétitions internationales. La décision est motivée par « la persistance des athlètes algériens à inventer des excuses pour boycotter les athlètes israéliens dans les compétitions internationales.»
La judokate Meriem Moussa devait affronter l’Israélienne Shahar Levi en tour préliminaire de la poule D dans la catégorie des moins de 52 kg. L' Algérienne ne s’était pas présentée à la pesée officielle qui marque le début de la compétition. Meriem Moussa non engagée officiellement dans cette compétition, a ainsi perdu une chance de qualification aux Jeux Olympiques de Londres 2012.
Notre source proche du CIO a indiqué que le serment olympique reste « au nom de tous les concurrents, je promets que nous prendrons part à ces Jeux olympiques en respectant et suivant les règles qui les régissent, dans un esprit de sportivité, pour la gloire du sport et l'honneur de nos équipes. » et que le CIO n’acceptera aucune excuse pour le retrait d’un athlète d’une compétition après qu’il ait confirmé sa participation.
Pour rappel, le CIO a rétabli la tradition de la Trêve Olympique établie dans la Grèce antique au IXe siècle avant J.-C dans le but de préserver les intérêts des athlètes et du sport en général. Elle entend ainsi susciter une prise de conscience et encourager les dirigeants politiques à œuvrer en faveur de la paix, mobiliser la jeunesse pour la promotion des idéaux olympiques et établir des contacts entre des communautés en conflit.
Elle est née un certain 30 septembre de l’année 1984, Soraya Haddad, la digne représentante du Judo Algérien en général et Kabyle en particulier a réussi à se forger un nom parmi les ténors de cette discipline au niveau Algérien, Africain et Mondial.
Évoluant en moins de 48 kg, la catégorie des poids super-légers, Soraya Haddad enlève une médaille de bronze aux championnats d’Afrique seniors quelques temps après une participation sans succès aux championnats du monde juniors. En 2003, elle participe pour la première fois aux championnats du monde organisés à Osaka (Japon) et où la jeune judoka passe deux tours avant de se faire battre par la future médaillée d’argent Frédérique Jossinet. Deuxième du tournoi de coupe du monde de Hambourg en 2004, elle participe aux Jeux olympiques d’été de 2004 mais se fait éliminer par la championne olympique en titre, la Japonaise Ryoko Tani. Repêchée grâce à cette dernière, elle est définitivement écartée de la course au podium après une seconde défaite.
En 2005, Soraya Haddad s’illustre au niveau international en remportant la médaille d’or aux championnats d’Afrique, aux Jeux méditerranéens disputés à Almeria et une première médaille mondiale lors des championnats du monde de 2005 organisés en Égypte. Passée dans la catégorie des poids supérieurs, c’est-à-dire des -52 kg, la judoka algérienne décide d’arrêter sa carrière sportive de haut niveau à la fin 2006. Elle explique alors ce choix par l’impossibilité de mener de front sa carrière sportive et ses études. L’athlète exprime cette amertume en adressant une lettre ouverte au Ministre algérien des sports de l’époque, une lettre où elle souligne l’absence de moyens financiers. Après avoir été reçue par le Ministre, elle revient sur sa décision quelques semaines plus tard. En 2008, la judoka se qualifie une nouvelle fois pour les seconds Jeux olympiques au profit notamment d’une nouvelle consécration continentale.
En effet, Aux Jeux olympiques de Pékin, Soraya Haddad remporte la première médaille de la délégation Algérienne en terminant troisième en moins de 52 kg. C’est également la première médaille olympique remportée en judo par un sportif algérien. Après avoir remporté trois victoires, Haddad se fait sortir en finale de tableau par la Chinoise Xian Dongmei, championne olympique en titre. Elle est cependant repêchée pour disputer le combat pour la médaille de bronze, combat qu’elle remporte contre la Kazakhe Sholpan Kaliyeva.
Aujourd’hui, Soraya Haddad, entraîneuse en Judo à El Kseur, semble conquérir les cœurs des amoureux de ce sport et beaucoup aimeraient voir d’autres exemples, et surtout d’autres Soraya Haddad émerger.
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021